L'après Congrès de Versailles

Après la réunion du Congrès de Versailles, Philippe Gosselin, député de la Manche, rappelle qu'il reste attaché à l'unité de la Nation face au terrorisme.

Il note, avec satisfaction, la double évolution, de François Hollande en matière de politique étrangère avec, enfin, une main tendue aux Russes, ainsi qu'en matière de politique de sécurité. Le Président reprend, en effet, nombre des propositions de l'opposition du début 2015.

Mais pourquoi avoir tant attendu ? Pourquoi autant de temps et tant de larmes?

Il restera très vigilant sur l'action, les mesures annoncées et leur concrétisation. Elles ne doivent pas rester lettre morte.

Enfin, il considère que si la révision de la constitution n'est pas le plus urgent, pourquoi s'en priver si cela peut permettre d'instaurer des mesures impossibles autrement.

Il importe en effet de respecter l'État de droit. Cette révision peut en être un moyen.

L'après Congrès de Versailles

Après la réunion du Congrès de Versailles, Philippe Gosselin, député de la Manche, rappelle qu'il reste attaché à l'unité de la Nation face au terrorisme.

Il note, avec satisfaction, la double évolution, de François Hollande en matière de politique étrangère avec, enfin, une main tendue aux Russes, ainsi qu'en matière de politique de sécurité. Le Président reprend, en effet, nombre des propositions de l'opposition du début 2015.

Mais pourquoi avoir tant attendu ? Pourquoi autant de temps et tant de larmes?

Il restera très vigilant sur l'action, les mesures annoncées et leur concrétisation. Elles ne doivent pas rester lettre morte.

Enfin, il considère que si la révision de la constitution n'est pas le plus urgent, pourquoi s'en priver si cela peut permettre d'instaurer des mesures impossibles autrement.

Il importe en effet de respecter l'État de droit. Cette révision peut en être un moyen.

Choc, émotion, consternation, colère.

Les mots manquent pour décrire ce que nous ressentons après les lâches attentats de vendredi dernier, réplique quasi-sismique, et plus forte encore, de celle de janvier 2015.
Mes pensées vont naturellement d'abord aux victimes, à celles et ceux qui, en ce jour, luttent encore contre la mort, et à leurs familles.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui depuis vendredi luttent, travaillent, recherchent : je pense aux forces de l'ordre bien sûr, aux médecins, infirmiers, soignants au sens large, à toutes les forces, aussi, de sécurité civile. A tous ces anonymes qui sont admirables.
Notre pays est en guerre. En guerre contre le terrorisme.
Il faudra sans doute apprendre à vivre avec, sans se résigner, mais en s'organisant, en résistant.
La seule attitude qui vaille en ce moment face à une telle situation, c'est la solidarité et l'unité de notre Nation. Ne nous laissons pas diviser ! C'est offrir un beau cadeau à la terreur et à la barbarie.
Pour autant, d'autres mesures, s'ajoutant à celles déjà annoncées par le Président de la République et le Gouvernement, en réponse immédiate, devront être prises dans les prochains jours, les prochaines semaines, avec la plus grande fermeté, sans angélisme ! Aucun ! Mais n'agitons pas les peurs légitimes en faisant de la surenchère inutile.
La lutte contre le terrorisme, l'islam radical, exige autre chose que des mots. De véritables moyens sont attendus. Le Président de la République en fera sans doute l'annonce ce lundi au Congrès, réuni fort justement à Versailles. Il est en effet important d'associer la Représentation nationale.
Notre diplomatie doit aussi s'adapter au Proche Orient. Le combat contre Daech doit être une priorité, en associant l'ensemble des Etats qui comptent dans cette région, ce qui inclut la Russie et l'Iran.
Notre pays doit rester, bien sûr, un État de droit, fidèle à ses valeurs démocratiques, celles de la liberté, de l'égalité, et de la fraternité. Ce sont ces valeurs que les terroristes bafouent.
Mais ils ne passeront pas, jamais ! Car notre détermination restera intacte et plus forte.
Vive la République, vive la France !