Pour le rétablissement de la bourse au mérite !
Mardi 9 septembre, Philippe Gosselin a participé, en début d'après-midi, au rassemblement organisé par les étudiants du collectif "Touche pas à ma bourse, je la mérite" devant l'Assemblée nationale. En effet, il demande le rétablissement de la bourse accordée aux étudiants les plus méritants. Oui, l'élitisme républicain a un sens ! C'est une juste reconnaissance des efforts et du travail consentis par ces élèves.
Cette démarche intervient en complément de la question écrite (voir ci-dessous) que Philippe Gosselin a officiellement adressée à la Ministre de l'Education nationale afin de lui demander de reconsidérer sa position.
Avec des collègues députés et des étudiants devant l'Assemblée nationale
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Soutien aux Chrétiens d'Orient : rencontre avec le Patriarche d'Antioche
Dans la droite ligne de la tribune cosignée cet été (voir ci-dessous), Philippe Gosselin a participé, à l'Assemblée nationale, mardi matin 9 septembre 2014, à une rencontre organisée par Jean-Frédéric Poisson, Député des Yvelines et Président du Parti Chrétien-Démocrate sur la situation alarmante des chrétiens en Irak et en Syrie.
Cette réunion s’est déroulée en présence du patriarche de l’Eglise Syriaque Orthodoxe d'Antioche Ignace Afrem II Karim, accompagné de l'archevêque Son excellence Mgr Severe Hazail Soumi, responsable de l'archidiocèse France Belgique Luxembourg, et de Mgr Dionysos Jean Kawak, évêque de Damas, le secrétaire du patriarche, qui ont exposé la situation extrêmement grave de la communauté assyrienne en Irak et en Syrie.
L’église syriaque existe depuis l’an 37 et a toujours été enracinée en Mésopotamie, sans être rattachée à un Etat particulier. Dès l’origine, les chrétiens syriaques ont été persécutés.
De plusieurs millions de syriaques avant le génocide, il n’en reste plus que quelques milliers.
Le génocide assyrien ou araméen / assyrien / chaldéen / syriaque se réfère au meurtre en masse de la population « assyrienne » de l'Empire ottoman lors de la Première Guerre mondiale. La population assyrienne du nord de la Mésopotamie (Turquie, Irak, Iran) a été déplacée de force et massacrée par les forces ottomanes (turques) et les forces kurdes entre 1914 et 1921. Le bilan est de 750 000 morts représentant environ 70 % de la population assyrienne de l'époque.
Selon le patriarche, le génocide d’il y a 100 ans se répète aujourd’hui, notamment en Irak et en Syrie.
En Irak, les chrétiens ont récemment été chassés de Mossoul et des environs et ont fui au Kurdistan. En un jour, 120 000 chrétiens étaient exilés ! Les américains n’ont pas lutté assez vite contre l’Etat Islamique d’Irak, et ont réagi uniquement lorsque leurs intérêts ont été attaqués.
La priorité des chrétiens d’orient n’est pas d’être accueillis en Occident, même s'ils sont très reconnaissants de ce que les pays occidentaux peuvent faire pour eux : la priorité pour eux est de rester chez eux. L’immigration des chrétiens de l’église syriaque a toujours été interne, à l’intérieur de l’Orient.
Tribune : "Chrétiens d'Orient : Silence, on élimine !" publiée dans Valeurs Actuelles le 25 juillet 2014
http://www.valeursactuelles.com/politique/lappel-vingt-personnalit%C3%A9s-chr%C3%A9tiens-dorient-silence-%C3%A9limine
Peuple de France, il est temps de se lever ! Il est temps de se mobiliser face à l'horreur que subissent les Chrétiens d'Orient, notamment en Irak.
Nous sommes face à un risque majeur : la disparition des descendants directs des premiers Chrétiens, qui parlent la langue du Christ.
Nous appelons le gouvernement à briser le silence assourdissant dans lequel il se terre, malgré les suppliques de nombreux élus et de nombreux citoyens inquiets.
Nous appelons Manuel Valls à cesser d'avoir l'indignation sélective ! Partout où la haine et l'intolérance menaceront des populations civiles innocentes, notre pays, grande Patrie des droits de l'Homme, doit réagir !
S'il n'agit pas, son silence risque de rendre notre pays complice des exactions, des enlèvements et des destructions de lieux de culte Chrétiens. Nous ne pouvons le tolérer plus longtemps.
Si les jours que nous vivons sont à l’urgence, ils sont le résultat de plusieurs années d’une politique internationale visant à faire des Chrétiens d’Orient la variable d’ajustement de la situation géopolitique du Proche et du Moyen Orient.
Nous le condamnons, et nous appelons le gouvernement à faire de la France, le leader d'une nouvelle politique internationale de protection des Chrétiens d'Orient.
La France soutient depuis des siècles ces peuples et a toujours appuyé sa diplomatie sur leur connaissance fine et spécifique de leurs pays. Cela lui a permis d’être active au cœur des enjeux géopolitiques de cette région complexe, avec son équilibre sans cesse remis en cause. La France, avec sa culture et son expérience, est considérée par tous ces peuples, croyants de toute religion ou non croyants, comme un grand pays qui soutient les causes des minorités fragiles.
Nous avons aujourd'hui une responsabilité devant l'Histoire !
Depuis la chute de Mossoul le 10 juin dernier, l’élimination des Chrétiens d’Irak s’est accélérée, avec un choix funeste : la fuite, la conversion ou la mort.
Ces derniers jours, les maisons des Chrétiens furent marquées du signe du «ن » en vue d’identifier les derniers Chrétiens présents en Irak.
Les Chrétiens d’Orient sont pourtant chez eux, dans cette partie du monde appelée maintenant le ‘Moyen Orient’, où ils sont implantés depuis deux millénaires.
Il y a là un enjeu civilisationnel de première importance. Ces communautés incarnent le berceau du christianisme, et par conséquent de notre civilisation. L’Irak et l’Orient en général possèdent un patrimoine cultuel inégalé dans le monde.
Que dirons-nous à nos enfants ? Que la France ne s’est pas préoccupée du sort des Chrétiens d’Orient ? Qu’elle fut complice de la fin de la présence chrétienne en Orient ? Que la France a abandonné sa tradition de sauvegarde d’une minorité persécutée ?
Le Pape François disait récemment « il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Eglise ». Ces paroles faisaient explicitement référence au sort des Chrétiens d’Orient.
Nous demandons à Manuel Valls, à François Hollande de s’exprimer publiquement sur le sujet, de saisir les instances internationales pour que la persécution cesse.
Nous leur demandons de favoriser l’aide humanitaire aux Chrétiens pillés, d’utiliser toutes les voies et tous les moyens diplomatiques et politiques nécessaires à leur protection.
La France, grande nation diplomatique, ayant toujours considéré la présence des Chrétiens en Orient comme un gage de stabilité, doit agir et vite.
À défaut, c’est une partie de notre âme que nous abandonnerons en Irak.
Christine Boutin, ancien Ministre, Rachida Dati, ancien Ministre, Député européen, Thierry Mariani, ancien Ministre, Député des Français établis hors de France, Hervé Mariton, ancien Ministre, Député de la Drôme, Pierre-Christophe Baguet, Ancien Député et Maire de Boulogne-Billancourt, Véronique Besse, Député de la Vendée, Valérie Boyer, Député des Bouches-du-Rhône, Xavier Breton, Député de l'Ain, Jean Dionis du Séjour, Ancien Député et Maire d'Agen, Philippe Gosselin, Député de la Manche, Françoise Grossetête, Député européen, Philippe Juvin, Député européen,
Constance Le Grip, Député européen, Marc Le Fur, Député des Côtes d’Armor, Laurent Marcangeli, Député de la Corse du Sud, Yannick Moreau, Député de la Vendée, Jean-Frédéric Poisson, Député des Yvelines, Président du PCD, Yves Pozzo di Borgo, Sénateur de Paris, Franck Proust, Député européen,
Bruno Retailleau, Sénateur de Vendée