Philippe Gosselin s’étonne de la décision prise par le Conseil d’administration du Crédit Agricole Normandie visant à supprimer les sièges de Saint-Lô et Alençon. « Bien qu’il s’agisse de la décision d’une entreprise privée, donc indépendante et responsable, bien qu’elle ait été prise à l’unanimité, je ressens une grande incompréhension et une réelle déception. En effet, compte tenu des ancrages dans le département de la Manche de cette banque ancienne, compte tenu de son caractère mutualiste, ce regroupement à Caen me semble un non-sens. Il s’agit là d’une gestion purement financière qui ne tient absolument pas compte de l’aménagement du territoire. Même si une entreprise ne saurait négliger les impératifs financiers et relatifs à l’organisation des ressources humaines, quand on se dit mutualiste, on est censé avoir un supplément d’âme qui pourrait laisser espérer des décisions différentes de celles des concurrents et motivées par le service rendu à la clientèle et la proximité territoriale. »