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Philippe Gosselin répond au procès en sorcellerie fait par le syndicat FSU

 


Philippe Gosselin, Député de la Manche, a été attaqué hier par la FSU au motif qu’il défendrait l’enseignement privé. « Comme tous les ans, je m’intéresse aux conditions dans lesquelles se déroulera la rentrée aussi bien dans le public que dans le privé. Père de famille moi-même, je comprends les interrogations des parents, des enseignants et de l’ensemble de la communauté éducative. Je suis ainsi intervenu, par une question écrite, sur les suppressions de postes dans l’enseignement privé sur la base d’un certain nombre de chiffres alarmants. J’ai également souhaité rencontrer le Ministre de l’Education nationale Luc CHATEL le 28 avril dernier avec une délégation d’élus de la Manche pour cette fois-ci parler de la situation de l’enseignement public dans notre département rural. Il s’agit là de défendre l’avenir des enfants, qu’ils soient scolarisés dans le public ou dans le privé. N’en déplaise aux responsables de la FSU, les uns comme les autres sont des enfants de la République, les uns comme les autres sont des enfants de parents qui paient des impôts. Depuis 1959 et les lois Debré, l’enseignement privé est pleinement associé au service public de l’éducation nationale pour le plus grand profit des élèves. Il est astreint aux mêmes conditions de programme que le public. Je constate d’ailleurs qu’aujourd’hui, les enfants passent facilement d’un système à l’autre, des parents très laïcs scolarisent leurs enfants dans les établissements privés et réciproquement. » précise le député qui pense que ces querelles d’un autre âge sont dépassées. « Je note néanmoins que la date du 10 mai 2011 marquant le 30ème anniversaire de l’accession de François Mitterrand au pouvoir, pour manifester après les horaires d’ouverture devant la porte close – et pour cause – de ma permanence, n’est sans doute pas neutre. Certains rêvent sans doute encore, comme François Mitterrand et Alain Savary en leur temps, d’un grand service public laïc et unifié. J’aspire, en ce qui me concerne, à un service public apaisé qui n’ait pour seule préoccupation que la réussite de ses élèves. Que ceux qui souhaitent rallumer une guerre scolaire dépassée le fassent. Je m’en garderai bien. » conclut Philippe Gosselin.