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Réunion publique le 8 janvier à Saint-Lô : Faut-il ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe ?
Le Gouvernement a présenté son projet de loi visant à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe sans organiser auparavant le débat public pourtant souhaité par la majorité des Français. Ainsi, cette évolution majeure risque d’être adoptée sans que les Français aient été informés de ses conséquences dans leur vie quotidienne.
C’est pourquoi, membres de l’Entente parlementaire pour la Famille, Philippe Gosselin et Philippe Bas, respectivement député et sénateur de la Manche, organisent une réunion publique le mardi 8 janvier 2013, à 20h30, à Saint-Lô, salle Jean Patounas (Place du champ de mars, à côté de la médiathèque).
L’objectif de cette réunion est de débattre des enjeux que soulève l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe, notamment en matière de filiation et de droit des enfants, ainsi que de répondre aux questions des participants sur ce sujet.
« S’il était adopté, ce projet de loi modifierait en profondeur l’institution du mariage, les droits des enfants et l’organisation de la famille, entraînant des conséquences en termes de filiation, parenté, éducation et adoption. Il concerne donc non seulement l’ensemble des couples mariés mais toute la société, et avant tout le plus fragile d’entre nous : l’enfant.
On peut comprendre des situations individuelles et les respecter sans pour autant accepter que la loi les reconnaisse. Le rôle du législateur est de rechercher, dans chacune de ses décisions, l’intérêt de tous. Peut-on dire que la disparition des termes père et mère du Code civil sert l’intérêt général ? Doit-on accepter que le droit de l’enfant soit sacrifié au profit du droit à l’enfant ? Doit-on approuver un texte instaurant une discrimination vis-à-vis d’un certain nombre d’enfants qui ne pourront grandir sur le socle de la relation à deux parents (homme/femme – père/mère) et seront ainsi privés du modèle structurant de l’altérité ?» déclarent Philippe Gosselin et Philippe Bas.