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Travail du dimanche : Philippe Gosselin explique sa position

Communiqué de presse - Travail du dimanche

Philippe Gosselin explique sa position
« Ce n’est pas moi qui ai changé, c’est le texte »



Mis en cause par la section saint-loise du parti socialiste, Philippe Gosselin, Député de la Manche, souhaite rappeler sa position quant à la proposition de loi relative à l’ouverture des commerces le dimanche.

Il indique que c’est le texte qui a changé par rapport à la version initiale et non son opinion sur la nécessité du repos dominical.

« J’ai fait partie, dès le début, du petit groupe de députés de la majorité qui se sont fermement opposés à toute généralisation du travail le dimanche. Dès lors, si j’ai voté ce texte, c’est parce qu’avec ce groupe, nous avons travaillé sur le sujet pendant dix huit mois et exigé des garanties. Nous les avons eues. De plus, tous les amendements déposés ont été acceptés par le gouvernement et ont été votés par l’Assemblée nationale et le Sénat.
Le travail parlementaire, c’est un dialogue permanent entre la majorité et le gouvernement afin de respecter les sensibilités des uns et des autres. Il s’agit d’être constructif. C’est certainement moins aisé que la critique et l’opposition aveugles mais c’est ainsi que je conçois mon mandat de député.
Le texte final qui a été soumis à notre examen, après ces « négociations », ne remet pas en cause le repos dominical. Ce texte, je l’ai voté car il réaffirme cette règle en bordant l’existant et en légalisant des zones (les fameuses PUCE) où les magasins ouvraient le dimanche sans garde-fous.
Ne soyons pas schizophrènes, le travail dominical existait bien avant, de manière anarchique et souvent défavorable aux salariés. Le nouveau dispositif semble sécurisé et ne constitue pas une généralisation du travail le dimanche. Néanmoins, une évaluation est prévue. Si des dérapages devaient apparaitre, le petit groupe de députés, dont je fais partie, se saisira de nouveau du dossier. Et, fidèle à mes convictions sociales et humanistes, libre aussi dans mes propos comme mon action le montre, je n’hésiterai pas à monter au créneau. »

 


Ouest-France - lundi 14 septembre 2009