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Maintien du programme européen d’aide alimentaire : Philippe Gosselin est soulagé mais reste mobilisé
En juin dernier, Philippe Gosselin, Député de la Manche, était intervenu auprès du Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes afin de solliciter le maintien du programme d’aide alimentaire aux plus démunis qui permet tous les ans aux associations en charge de l’aide alimentaire de répondre aux besoins des citoyens européens les plus faibles. Il avait de nouveau tiré la sonnette d’alarme en septembre lors d’une entrevue avec Bruno LE MAIRE alors que l’Allemagne se montrait très réticente au versement de cette aide annuelle de 480 millions d’euros. C’est pourquoi il se réjouit qu’un accord soit intervenu hier en faveur du maintien du PEAD. « Je suis sincèrement soulagé. En effet, à l’approche de l’hiver et dans le contexte économique difficile que nous connaissons actuellement, il était inconcevable que l’Europe laisse ainsi "tomber" les personnes les plus fragiles qui ne parviennent pas seules à se nourrir. La solidarité est au cœur du projet et du sentiment européen. Solidaire avec les états-membres qui, comme la Grèce, connaissent des difficultés financières, nous devons également être solidaires avec les personnes en détresse alimentaire. C’est un impératif moral et une exigence humaniste ». déclare Philippe Gosselin. « J’ai néanmoins conscience que cet accord obtenu in extremis sécurise l’aide alimentaire uniquement pour 2012 et 2013. Ne nous endormons pas sur ces lauriers. D’ores et déjà, nous devons réfléchir à l’après-PEAD et aux sources d’approvisionnement que les associations pourront mobiliser en 2014. Il me semble important que l’Europe, qui gère la politique agricole commune, continue d’une manière ou d’une autre, à assurer cette « obligation alimentaire » envers ses citoyens les plus démunis ».
Homoparentalité : Philippe Gosselin rencontre la Secrétaire d’Etat chargée de la Famille
Le 3 novembre dernier, Philippe Gosselin exprimait son inquiétude suite à de récentes décisions tendant à banaliser l’homoparentalité. Outre l’apparition de la théorie du gender dans les classes de SVT et l’inscription de l’étude de l’homoparentalité au programme des terminales L, une juge de Bayonne a décidé le 2 novembre d’accorder l’autorité parentale conjointe à deux femmes pacsées sur les enfants nés de l’une d’elle. Si le cas n’est pas totalement nouveau, la particularité est que la juge ne fait référence à aucune « circonstances particulières ». Elle reconnaît, de fait, l’homoparentalité. « Par touches successives, c’est le droit et la place de la famille qui sont remis en cause » avait alors déclaré le député de Saint-Lô. « Si le débat peut avoir lieu, il est inadmissible qu’il se fasse ainsi en catimini et de façon insidieuse par des groupes militants ».
Philippe Gosselin a rencontré à ce sujet Claude GREFF, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, mardi 8 novembre dernier. Sensible aux préoccupations exprimées par certains parlementaires, celle-ci rappelle que « l’étude des familles homoparentales, parmi d’autres sujets de société, au programme des classes de terminale littéraire, ne vaut pas reconnaissance de l’homoparentalité dans le système juridique français ». La Secrétaire d’Etat tient également à souligner que si le juge peut, au cas par cas, et dans l’intérêt supérieur de l’enfant, déléguer l’autorité parentale, ce dispositif « n’a pas pour effet de généraliser la famille homoparentale et qu’aucune modification du droit n’est engagée à ce stade ». « Ces propos sont rassurants mais les tentatives répétées pour légaliser l’homoparentalité sont bel et bien là. En témoigne encore la célébration samedi, dans une commune des Pyrénées-Orientales, de l’union de deux hommes. Ce ne sont pas des actes anodins et je compte sur le Gouvernement pour ne pas céder devant ce que la Secrétaire d’Etat a qualifié de "provocation électoraliste qui ne fait que crisper les opinions". Je demeure pour ma part extrêmement vigilant. L’élection présidentielle sera aussi l’occasion de porter des valeurs et un projet de société. » conclut Philippe Gosselin.
Honorer tous les morts pour la France sur nos monuments aux morts : une initiative parlementaire soutenue par le Président Sarkozy
Vendredi 11 novembre, le Président de la République, lors des cérémonies à l’Arc de Triomphe, a annoncé qu’il apportait tout son soutien à la proposition de loi de Philippe MEUNIER, Député du Rhône, et plusieurs de ses collègues visant à rendre obligatoire l’inscription sur les monuments aux morts des noms de tous les militaires morts pour la France lors des conflits extérieurs. Philippe Gosselin, Député de la Manche, avait été un des premiers cosignataires de cette proposition de loi. Il se réjouit de ce soutien apporté au plus haut sommet de l’Etat. « Des milliers de soldats sont actuellement déployés sur différents théâtres d’opérations extérieures (OPEX). 75 soldats français sont morts en Afghanistan, d’autres avant eux ont laissé leur vie au Liban ou en ex-Yougoslavie. Les monuments aux morts présents dans nos communes commémorent le souvenir des morts pour la France des deux guerres mondiales. Il me semble important qu’apparaissent également les noms de ceux qui ont donné leur vie pour honorer notre pays lors des conflits extérieurs. Leur engagement et leur sacrifice sont les mêmes, nous ne devons oublier ni les uns ni les autres. » commente Philippe Gosselin qui salue également l’initiative du Président Sarkozy visant à faire du 11 novembre "la date de commémoration de la Grande guerre et de tous les morts pour la France".