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Le Paris-Caen-Cherbourg reconnue ligne « malade » par la SNCF
Communiqué de presse
Début janvier, le Président de la SNCF Guillaume Pépy évoquait 12 lignes « malades » pour lesquelles la SNCF comptait mettre en place un plan d’urgence. La liste de ces lignes a été révélée aujourd’hui suite à la réunion du conseil d'administration de la SNCF. La desserte Paris-Cherbourg en fait partie.
Philippe Gosselin se réjouit de cette information. En effet, le député de Saint-Lô est intervenu à de nombreuses reprises, depuis son élection en 2007, auprès de la SNCF et du Ministre des Transports pour tirer la sonnette d’alarme. Depuis 2009, ses courriers se faisaient de plus en plus secs. « Les conditions de circulation sur la ligne Paris-Cherbourg, sans oublier la ligne Paris-Granville, sont catastrophiques. Retards dans les annonces et les mises à quai, pannes, arrêts intempestifs, oubli de carburant, absence de vente ambulante, wagons sans chauffage… Le ras-le-bol des usagers n’a que trop duré. Il est grand temps que la SNCF ouvre les yeux et agisse. J’espère donc vivement que cette information sera confirmée par Guillaume Pépy. Compte tenu de la situation actuelle, il serait tout simplement inconcevable que la ligne Paris-Cherbourg ne fasse pas partie des 12 lignes françaises reconnues malades et prioritaires. » commente Philippe Gosselin. « Toutefois, je ne me contenterai pas seulement de cette reconnaissance. Je jugerai sur les actes et mesures que la SNCF prendra pour améliorer cette desserte. Mon impatience, comme celle des bas-normands, est à la hauteur du ras-le-bol. »
Proposition de loi relative à l’euthanasie volontaire : Philippe Gosselin « préoccupé »
Communiqué de presse
Hier, la commission des Affaires sociales du Sénat a adopté une proposition de loi visant à légaliser l'euthanasie. « Ce texte est véritablement préoccupant car il introduit une aide active à mourir sous prétexte d’apaiser les souffrances des personnes malades alors même que d’autres solutions existent d’ores et déjà. En effet, les soins palliatifs, déployés par la loi Léonetti de 2005, permettent de répondre à la douleur et de refuser la souffrance quand la mort est inévitable. Cela permet d’apporter au malade la sérénité à laquelle il aspire. » déclare le député Philippe Gosselin. « La fin de vie est une question complexe et l’équilibre de la société dépend aussi de la place que l’on accorde aux plus faibles. On ne peut gérer la souffrance humaine par la simple suppression de l’être. Accompagner les personnes en fin de vie oui, prohiber l’acharnement thérapeutique oui mais pratiquer la mort active non. » ajoute-t-il. « Par ailleurs, les défenseurs de cette proposition de loi parlent d’euthanasie volontaire et libre. Quelle valeur accorder à la volonté d’une personne malade ? Qu’entend-on par mort rapide ? Ne cherche-t-on pas à libérer les proches plutôt que le malade lui-même ? Autant de questions fondamentales et éthiques qui ne sauraient trouver de réponse dans une légalisation simpliste de l’euthanasie. En revanche, comme je l’ai déjà dit lors de la mission d’information sur la révision des lois de bioéthique, il convient de mieux appliquer la loi Léonetti et de développer les soins palliatifs par l’octroi de moyens suffisants et par la diffusion de la culture palliative parmi les professionnels de santé. » conclut Philippe Gosselin.