Communiqué de presse - Philippe Gosselin fustige l’attitude des syndicats
Un collectif mené par la CGT, FSU, Sud-Solidaires et FO a manifesté à Saint-Lô ce samedi 9 avril contre le projet de loi travail avec une halte prévue devant ma permanence parlementaire.
Le collectif m’a informé vouloir y être reçu à 10h30. Ayant des engagements pris , très antérieurs, liés aux 70ans de l’hôpital irlandais et à la foire de Percy, j’ai proposé une rencontre à 9h00. Celle-ci a été déclinée. J’ai alors proposé de décaler à 12h00. Cette proposition est restée hélas sans réponse .
Manifestement, ce n’était donc pas un rendez-vous qui était attendu pour un échange constructif mais une forme d’ultimatum. Bien que très souple dans les horaires, j’ai tout fait pour rencontrer une délégation dont il semble bien que ce n’était pas l’objectif. L’objectif semble plus de manifester devant la permanence du député, pas en fait de le rencontrer. Curieux quand on prétend vouloir échanger !
Au contraire ma porte en tant qu'élu de la République , est toujours ouverte et je reçois régulièrement des associations , des syndicats , quelles que soient les sensibilités et les demandes.
Je m’interroge donc ouvertement pour savoir si les 2 députés de la majorité, Geneviève Gosselin-Fleury et Stéphane Travert ont été « sollicités » dans les mêmes conditions, avec cette forme d’ultimatum horaire.
Je rappelle , par ailleurs et à toutes fins utiles, que je suis dans l’opposition et que le texte rejeté est initié par le Président de la République, le Premier Ministre, le Gouvernement et la majorité de gauche elle-même.
Libres aux organisations syndicales de venir devant ma permanence. Mais pour un rendez-vous « loyal » il faut s’accorder entre parties sur l’horaire. Sauf si, bien sûr, le but ultime est de faire polémique et de laisser penser que le député n’est pas à l’écoute ou refuse même de recevoir une délégation.
Dans ce cas, cette mise en scène n'est elle pas une forme de manipulation ou une forme de malhonnêteté ?...