Archives
Cette section vous propose de consulter tous les contenus du site antérieurs au 1er septembre 2014
Philippe Gosselin demande l’abrogation de l’écotaxe
À 1h20, dans la nuit de mardi à mercredi, Philippe Gosselin est intervenu sur le budget "écologie, développement et mobilité durables", en s’associant à l'amendement numéro 68 de Marc Le Fur qu’il avait cosigné.
« J'ai ainsi défendu, en séance publique, l'abrogation de l’écotaxe poids lourds qui, dans un contexte économique difficile, une économie exsangue, introduit pour les entreprises, des charges supplémentaires alors même que la concurrence est très rude pour les transporteurs et qu’elle met à mal de nombreuses sociétés. En Normandie aussi, les difficultés se font ressentir. Cherbourg, la Manche, tout comme Brest sont les points les plus éloignés et les plus à l'ouest de notre pays. Il y a donc un vrai enclavement. Il y a donc un vrai souci de transport. Ne pénalisons pas notre économie. Ne pénalisons pas nos entreprises.
Cette écotaxe a certes été votée à l’unanimité en 2008 mais le contexte économique était très différent. Si rien ne peut justifier des violences et des dégradations, condamnables, la situation économique actuelle exige que nous nous adaptions et que nous supprimions cette disposition qui accablerait encore un peu plus nos entreprises. Soyons pragmatiques et responsables.» déclare Philippe Gosselin qui déplore que les écologistes, comme le gouvernement, se soient opposés à cet amendement qui a hélas été rejeté.
Le taux réduit de TVA doit être maintenu pour les activités équestres
Les membres du Groupe cheval ont reçu mardi dernier à l’Assemblée nationale les représentants du Groupement Hippique National (GHN) qui
regroupe la moitié des clubs hippiques français.
Le président du GHN, Pascal Bioulac, a expliqué preuves à l’appui que la décision du Gouvernement de porter, à partir du 1er janvier 2014, le taux de TVA à 20% pour les activités des clubs hippiques – en dehors de la vente de chevaux qui appliquent déjà ce taux – ne correspondait pas au contenu de l’arrêt de la Cour de Justice européenne qui a condamné la France.
En effet, l’arrêt du 8 mars 2012 de la CJUE vise exclusivement la vente de chevaux et non les activités propres des centres équestres.
Il est, en conséquence, prématuré, comme le fait le Gouvernement, par crainte d’une plainte de la Commission européenne devant la CJUE de manquement sur manquement contre la France, de revenir sur les dispositions de la loi de finances pour 2013 qui maintient le taux de TVA à 7% pour les clubs hippiques.
Cette mesure d’abandon de la TVA réduite aurait, en outre, des conséquences économiques, sociales, environnementales et sportives désastreuses, avec la fermeture de plus de 2000 établissements, la perte de 6000 emplois dans un secteur qui crée 1000 emplois par an, la fragilisation de nos territoires ruraux, l’affaiblissement d’une fédération sportive qui est la troisième de France.
Sensible à ces arguments, je vais donc, comme mes collègues députés membres du groupe Cheval, saisir le Gouvernement de cet enjeu par le biais d’une question écrite afin d’exiger le maintien du taux réduit de TVA applicable aux activités équestres.