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Halte à la casse de la politique familiale et au matraquage des classes moyennes !
Communiqué de presse
Le Premier Ministre a annoncé ce lundi 3 juin une baisse du plafond du quotient familial de 2 000 à 1 500 euros par demi-part fiscale. Philippe Gosselin, Député de la Manche, réagit à cette mesure qui « revient à casser la politique familiale, pilier du pacte républicain issu de la Libération ».
« Je relève tout d’abord qu’une fois de plus, le Président de la République renie un engagement pris devant les Français. En effet, il y a quelques semaines, François Hollande déclarait qu’il n’y aurait aucune augmentation d’impôts en 2014. Promesse aussitôt dite, aussitôt bafouée ! »
« Par ailleurs, je constate que cette mesure va appauvrir, une fois encore, les classes moyennes qui, sans cesse, doivent payer les pots cassés d’une majorité irresponsable qui n’a pas le courage de réduire les dépenses publiques. Aux 20 milliards d’euros déjà engrangés sur les ménages pour 2013, va s’ajouter cette nouvelle pression fiscale. »
« En guise de compensation, le Premier Ministre a annoncé que des places supplémentaires seraient créées en crèches et auprès d’assistantes maternelles. C’est un marché de dupes ! En effet, les assistantes maternelles ont une activité indépendante, l’Etat ne peut ainsi créer de places ! S’agissant des crèches, si l’Etat finance, partiellement, l’investissement, le solde est toujours à la charge des collectivités locales. Quant au fonctionnement, il pèse, lui, en grande partie, pour environ 50%, sur les collectivités. Or, l’état des finances locales est tel que les communes ou communautés de communes ne pourront assumer de nouvelles charges. »
« En s’attaquant ainsi à la politique familiale, qui fait l’objet, depuis la Libération, d’un consensus national et constitue un atout majeur de la France en Europe, le Président de la République et le Gouvernement vont, une fois encore, diviser les Français et briser un des moteurs de la croissance. A leurs risques et périls, sans doute mais au détriment, surtout, de notre pays et de nos concitoyens. »