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Philippe Gosselin rencontre les citoyens et les élus du canton de Saint Jean de Daye



Jeudi 24 juin, Philippe Gosselin a tenu une permanence à Saint Jean de Daye. Après avoir reçu des citoyens en mairie de 10h à 11h, il est allé à la rencontre des maires du canton. Les échanges ont concerné en grande partie la réforme des collectivités territoriales actuellement examinée par le Sénat en seconde lecture. Le regroupement des communautés de communes, qui sera supervisé par le Préfet, suscite tout particulièrement l’inquiétude des élus qui s’opposent à tout « mariage forcé ». Certains d’entre eux considérent ainsi que les populations devraient être consultées. Philippe Gosselin a également évoqué le mode de scrutin qui serait instauré pour les élections municipales en se déclarant opposé à l’introduction du scrutin de liste proportionnel dans les communes de plus de 500 habitants. Il entend proposer un amendement visant à appliquer ce mode de scrutin à partir de 2 000 habitants. 



Rencontre avec Jean-Louis Borloo au sujet de la ligne THT : des propositions seront faites pour une étude épidémiologique



Jean-Yves COUSIN
, député du Calvados, Philippe GOSSELIN et Guénhaël HUET, députés de la Manche, Yannick FAVENNEC, député de la Mayenne ont été reçus, le mercredi 16 juin, par Jean-Louis BORLOO, Ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, au sujet de la ligne à très haute tension Cotentin Maine.

 

Les 4 députés ont exprimé les inquiétudes des populations locales, notamment en terme de santé publique et de protection de l'environnement.

 

Très à l'écoute, le Ministre a bien compris les préoccupations et les craintes mises en avant par les élus.


Il s'est engagé à leur faire des propositions concrètes en matière de santé publique. Ces propositions seront préalablement soumises à l'arbitrage du Premier Ministre, avant d'être présentées aux 4 parlementaires d'ici la mi-juillet.

 

Il a par ailleurs été convenu que la déclaration d'utilité publique ne sera pas signée pendant ce temps.

 

énergie et carburants - économies d'énergie - appareils électroménagers. bonus-malus. extension. perspectives

Question n°80952
Ministère interrogé : Écologie, énergie, développement durable et mer

Texte de la question

M. Philippe Gosselin attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la question cruciale des économies d'énergie qui, adossée au développement des énergies renouvelables, permettra à la France d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixée à l'horizon 2020. Les statistiques soulignent que les dépenses d'électricité liées aux équipements électroménagers, dite électricité spécifique, sont en constante augmentation. Ainsi, en vingt ans, la consommation d'électricité spécifique a doublé. Soucieuse de vérifier si le consommateur est incité à acquérir des appareils économes en énergie, l'UFC-Que choisir de la Manche a mené une enquête dans le nord et le centre du département afin de relever le prix en rayon ainsi que la classe énergétique de tous les modèles répondant à un type précis de réfrigérateur-congélateur et de sèche-linge. Sur les 49 modèles relevés, les résultats sont médiocres. En effet, les consommateurs de la Manche ne sont pas réellement incités à acheter les appareils les moins énergivores dans la mesure où les appareils les plus performants sont peu présents dans les rayons et affichent un prix élevé. Par conséquent, le surcoût entre les modèles n'étant pas compensé par l'allègement attendu de la facture électrique, les consommateurs font le choix d'équipements moins performant et moins coûteux. C'est pourquoi il souhaiterait savoir dans quelle mesure le dispositif du bonus-malus, appliqué aux automobiles, pourrait être étendu à l'électroménager permettant ainsi d'adresser un signal-prix aux consommateurs, seul susceptible de favoriser l'achat d'appareils électriques moins énergivores.

Texte de la réponse (publié au JO le 14/09/2010)

Agir sur les modes de production et de consommation est une composante stratégique majeure pour orienter l'économie vers plus de durabilité. Parmi les engagements du Grenelle de l'environnement, figurent des éléments novateurs en faveur d'une consommation plus durable. C'est notamment le cas de mesures informatives, tel l'affichage des caractéristiques environnementales des produits, ou incitatives d'un point de vue financier, tel le bonus-malus mis en place sur les véhicules particuliers. Le bonus-malus automobile est un bon exemple de ce que peut apporter une mesure d'incitation à caractère économique, dès lors qu'elle est associée à une information simple. Depuis la mise en oeuvre du dispositif, les émissions de CO2 moyennes des véhicules neufs ont baissé de manière spectaculaire, de 148 g CO2/km en 2007 à 132,8 g CO2/km en 2009. La France est ainsi aujourd'hui en tête du classement européen en matière d'émissions de CO2/km. Ce succès appelle naturellement la création de nouveaux bonus-malus, sur d'autres types de produits, quand cela s'avère pertinent, tant d'un point de vue environnemental qu'économique. Trois conditions doivent être satisfaites pour le choix des produits concernés : le critère retenu pour attribuer le bonus ou assujettir le malus devra être fondé sur une mesure incontestable de l'impact environnemental (émissions de CO2, consommation d'électricité...) ; le pouvoir d'achat des populations les plus fragiles ne devra pas être affecté par la mise en place d'un bonus-malus. L'électroménager constitue un exemple, parmi d'autres, de cette difficulté particulière : les appareils les plus économes en énergie sont aussi les plus chers. Mettre en place un bonus-malus pourrait, certes, réduire leur prix pour l'ensemble des consommateurs, mais aussi profiter en priorité aux personnes les plus aisées qui les auraient de toute façon achetés, tandis que les plus faibles revenus se verraient contraints d'acquitter un malus sur l'achat d'équipements de faible efficacité énergétique et dont le coût d'usage est important. Cet effet d'aubaine ne serait pas acceptable. Il convient ainsi d'évaluer précisément la dispersion des prix de vente au sein de chaque catégorie de produits et de chaque classe énergétique, afin de garantir aux revenus les plus modestes l'existence effective d'alternatives d'achats plus durables à des prix d'achat qui leur soient accessibles ; le dispositif de bonus-malus doit être équilibré budgétairement. Par ailleurs, l'affichage environnemental permet d'orienter efficacement consommateurs, producteurs et distributeurs vers les produits les plus vertueux pour l'environnement en apportant des données objectives sur les principaux impacts environnementaux des produits. L'étiquette énergie sur les réfrigérateurs, par exemple, s'est révélée un instrument puissant. Elle a permis aux consommateurs d'opter en faveur d'un choix responsable, mais aussi d'inciter les industriels à faire des efforts pour que leur offre évolue vers les produits les mieux classés et faire disparaître des rayons les produits les moins performants. Son actualisation prochaine au niveau européen devrait permettre de renforcer son impact. Les mesures de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement ne pourront que renforcer l'intérêt d'afficher une bonne performance énergétique puisqu'elles imposent l'affichage de la classe énergétique dans toute publicité faisant référence au prix des équipements, et de manière aussi visible et lisible que ce dernier.