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environnement - parcs naturels - gestion. parcs naturels régionaux. réforme
Ministère interrogé : Écologie, développement durable, transports et logement
Texte de la question
Texte de la réponse (publié au JO le 17/04/2012)
L?article 76 de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 a introduit dans le code général des collectivités territoriales un article L.1111-10 dont les dispositions stipulent que toute collectivité territoriale ou tout groupement de collectivités territoriales, maître d?ouvrage d?une opération d?investissement, doit assurer, à compter du 1janvier 2012, une participation minimale au financement de ce projet, correspondant à 20 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques à ce projet. Cette disposition ne manque pas de soulever d?importants questionnements concernant le financement d?opérations d?investissement par certains maîtres d?ouvrages, notamment les syndicats mixtes ou les institutions interdépartementales, en particulier les syndicats mixtes de gestion et d?aménagement des parcs naturels régionaux et les établissements publics territoriaux de bassin, qui ne disposent d?aucune ressource propre mais dépendent exclusivement pour leur fonctionnement et leurs investissements des contributions de leurs membres et des subventions dont ils peuvent bénéficier. Ce point a fait l?objet de nombreuses interventions et M. Philippe RICHERT, ministre chargé des collectivités territoriales, a indiqué, lors du congrès des parcs naturels régionaux qui s?est tenu à Saverne le 7 octobre 2011, vouloir s?assurer que les modalités d?application de l?article 76 de la loi de réforme des collectivités territoriales permettent aux syndicats mixtes ouverts de poursuivre la réalisation de leurs opérations d?investissement. Les parcs naturels régionaux sont constitués, selon la loi, sous forme de syndicats mixtes. Il est certain que les concours financiers des membres du syndicat au budget de celui-ci devraient nécessairement 6tre pris en compte dans le calcul de la participation minimale du syndicat mixte au financement des opérations d?investissement relevant de son domaine de compétence et dont il est maître d?ouvrage. Si une modification de nature législative est certainement la réponse la plus appropriée, cette interprétation sera clairement précisée dans la circulaire relative aux articles 73 et 76 de la loi de réforme des collectivités territoriales établie par le ministère de l?intérieur, de l?outre-mer, des collectivités territoriales et de l?immigration. Les dispositions de l?article L.1111-10 du code général des collectivités territoriales ne s?appliquent ni aux dépenses de fonctionnement, ni aux syndicats mixtes ouverts élargis, ceux-ci ne constituant pas un groupement de collectivités territoriales.
plus-values : imposition - exonération - cessions immobilières. réforme. perspectives
Ministère interrogé : Budget et comptes publics
Texte de la question
Contribution exceptionnelle sur les hauts revenus : Philippe Gosselin veut durcir les conditions
Le Gouvernement a inscrit, dans le projet de loi de finances pour l’année 2012, une contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus. Cette nouvelle taxe de 3 % s'appliquerait à la fraction des revenus dépassant 500.000 euros par an pour un célibataire et 1 million d'euros pour un couple. Philippe Gosselin veut durcir les conditions. « Un amendement conjoint des députés du groupe UMP proposait simplement d’abaisser ce seuil à 250 000 euros par part fiscale. Ce n’était pas assez ! Je souhaitais donc, et plus de 20 collègues députés m’ont soutenu, que les conditions d’assujettissement à cette contribution exceptionnelle soient durcies. En effet, nous devons collectivement redresser les finances publiques en veillant à répartir l’effort de manière équitable. Un effort partagé est un effort mieux accepté. En définitive, sensible à ces arguments, le Gouvernement a accepté que cette taxe exceptionnelle s’applique à partir de 250 000 euros de revenu fiscal de référence par part, et non plus 500 000 euros. Mais surtout, évolution notable par rapport au dispositif initial, le taux de 3% passerait à 4% à partir de 500 000 euros. Par ailleurs, cette taxe, qui devait disparaître en 2013, devrait être maintenue jusqu’à ce que le déficit public revienne en dessous de la barre des 3% du PIB. » explique le député. « Ainsi modifiées, les conditions d’application de cette contribution exceptionnelle me semblent plus justes. L’endettement de notre pays est devenu considérable avec près de 1 700 milliards d’euros. Bien sûr il faut réduire les dépenses publiques mais nous devons aussi augmenter, certes avec modération, les recettes. Et il est normal que les personnes disposant de hauts revenus y contribuent. Je le dis et le répète, un effort partagé est un effort mieux accepté. C’est une question de justice sociale. » conclut Philippe Gosselin qui salue les avancées obtenues auprès du Gouvernement mais continue à penser que le seuil aurait pu être abaissé à 150 000 euros par part comme il l’avait proposé avec ses collègues.